La sexualisation des contenus consommés, quels impacts sur la "vraie" vie ?

Les hommes sont tirés par leurs désirs sexuels, depuis toujours. (Je parle des hommes et des relations hommes - femmes car je ne me sens pas légitime l'aller au-delà) mais les choses évoluent.

Les stars d’aujourd’hui sont plus sexualisées que jamais (Rhianna, Dua Lipa, Britney Spears, les Kardashians, Miley Cirus, etc.).

Les réseaux sociaux (Insta, Ticktock, etc.) alimentent un flux infini de contenus sexualités. Le porno est a 2 clic. 

Notre société est à son paroxysme de sexualisation des contenus consommés.


Et en même temps…

La prostitution est interdite. Punie.

Les relations hommes femmes évoluent. Les hommes sont de moins en moins en position de domination, on se penche sérieusement sur ce qu'est vraiment un consentement (et c’est très bien, pas de nostalgie ici).

L’essor du digital éloigne physiquement les humains, impacte négativement l’occurrence de rencontres.

Entrer dans des relations intimes donc sexuelles se complexifie.


Le souci :

Ces deux phénomènes s’entrechoquent. L’écart entre média consommé et vrai vie est trop fort. Insoutenable potentiellement.


Difficile de dire les conséquences de ce choc, mais voici quelques idées :

De bonnes idées business à avoir pour réduire l’écart : les sites de rencontre à vocation sexuelles type Adopt (et sûrement d’autres encore plus crus que je ne connais pas) marchent bien. Ils tentent de simplifier l’accès à des relations charnelles. Les Onlyfans permettant aux hommes d’effleurer des formes de relations avec des jeunes filles sexualisées. Les membre de la communauté de « fans » peut dialoguer avec la « star » et donc vivre une forme de relation olé olé virtuelle. Il y a peut être aussi des idées à avoir pour réduire l'écart dans l'autre sens en créant des réseaux sociaux sans sexualisation. Ca me semble compliqué car cette sexualisation est souvent associée à une forme de libération de la femme.

Décrochage : Les jeunes décrochent du sexe. C’est avéré. Ils se prennent en photo, lascifs, peu habillés, mais pratiquent moins. Ils baissent les bras le sujet. Avec des conséquences prévisibles sur la natalité.

Rejet: certains pays du monde où les femmes sont dominées rejettent ces contenus, avec plus ou moins d'hypocrisie, avec plus ou moins de justification religieuse. Plus de sexualisation je pense pousse vers un plus fort et strict rejet, et paradoxalement, n'aide pas au sort local des femmes.

Tensions inter genre : Les hommes peuvent développer des comportements agressifs envers les femmes. Les agressions sexuelles sont quotidiennement remontées dans les médias, les jeunes femmes se font piquer dans les soirées. Tendance potentiellement miroir : Il y a une certaine montée de la défiance envers les hommes, un féministe qui vise à les "déconstruire", une forme d’agressivité également ici, ne serait-ce que verbale.

Dépression : Une vie sans accéder au sexe avec de la sexualisation omniprésente autour de soi, c’est dur. Ça déprime forcément. Fortement je pense. Et ça rejaillit sur toute la vie des personnes touchées.